Monday, April 2, 2012

Anik Kelly


N’avoir envie que d’être là dans mes vallées et ma montagne, à regarder le ciel et les étoiles de jour, la couleur d’un nuage et de son bestiaire. Une image devient alors précieuse comme une bête que l’on apprivoise doucement au royaume des animaux. C’est le pays de la rêverie et des moments qui s’échappent entre l’ombre et la lumière.

Je me raconte des histoires tandis que je mets la couleur de mes émotions sur la toile, le papier, le bois, ainsi que je pose le regard et les pieds sur la Terre. Je m’encre dans un paysage de rencontre où l’enfance et le sacré sont intimement reliés au rêve et à la réalité.

Je suis revenue «à la maison» Sutton pour y trouver métier de massothérapie et «vivre heureuse jusqu’à la fin des temps» en peignant, sculptant, photographiant, dessinant la beauté de l’univers que j’habite. Aujourd’hui ça sent le printemps quand j’entends les carouges qui crient konk-la-riii et que l’herbe verdit.



With no desire to be anywhere but in my valleys, on my mountain, watching the sky and daytime stars, the color of a cloud, it's whimsical bestiary. An image then becomes as precious as the beast befriended gently in the kingdom of animals. The land of reverie and of fleeting moments, escaping between light and shadow.

I came back home to Sutton to practice my métier of massage therapist and to "live happily ever after" while painting, sculpting, drawing, taking pictures of the beauty of the universe that surrounds me. Today I smell spring coming, the grass is turning green and I hear the konk-la-riii of the red-winged blackbird.

Anik Kelly
Anik Kelly
Anik Kelly



No comments:

Post a Comment